Sunday, June 7, 2009

08/o6/09

พบ17ศพเหยื่อแอร์ฟรานซ์ตกในแอตแลนติค
รวมทั้งเศษชิ้นส่วนโครงสร้างหลายสิบชิ้นของเครื่องบินโบอิ้ง เอ 330 จากเหตุเครื่องบินโดยสารสายการบิน"แอร์ฟรานซ์"เที่ยวบินที่ 447 ตกในมหาสมุทรแอตแลนติคเมื่อวันจันทร์ที่แล้ว พร้อมลูกเรือและผู้โดยสาร 228 คน และว่าเรือได้ขนศพไปไว้ที่เกาะเฟอร์นานโด เดอ โนรอนา ก่อนจะส่งทางเครื่องบินไปที่เมืองเรซิเฟ่ เมื่อชันสูตรต่อไป มีรายงานพบสิ่งของส่วนตัวหลายรายการในทะเลด้วย รวมทั้งกระเป๋าเอกสารหนังและกระเป๋าใส่แลปทอปพร้อมตั๋วโดยสารเครื่องบินลำดัง

พระเอกกังฟูรุ่นเดอะ เดวิด อะไรไม่รู้ แก้ผ้าฆ่าตัวตายแบบอิโรติก

นิตยาสารซีเคล็ดประจำเดือน มิถุนายน

ยัยแหม่มอ้วนขึ้นปก

Monday, April 20, 2009

มะวานไปบิกซี

ได้รองเท้ามาหนึ่งคู่ เดี๋ยวจะซื้ออีกคู๋หนึ่งอันที่เป็นยางคุมข้างหน้าสีดำๆอ่ะ

Monday, April 13, 2009

Les manifestations en thailande

Deux morts dans les manifestations en Thaïlande
il y a 6 heures 40 min
Martin Petty
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L'armée thaïlandaise a ouvert le feu à Bangkok sur des manifestants antigouvernementaux qui ont riposté par des jets de pierres et de cocktails molotov et l'on déplore deux morts ainsi que des dizaines de blessés. Lire la suite l'article
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Discussion: Grèves
Le Premier ministre Abhisit Vejjajiva, qui a proclamé l'état d'urgence dimanche à Bangkok, a déclaré lundi peu avant minuit que le calme était revenu dans la plus grande partie de la capitale.
Samedi, des "chemises rouges", partisans de l'ancien Premier ministre Thaksin Shinawatra avaient contraint les autorités à annuler un sommet de seize Etats d'Asie et d'Océanie à Pattaya, une cité balnéaire située au sud de Bangkok, en envahissant le lieu de la réunion.
Thaksin, renversé en 2006 à la faveur d'un coup d'Etat, a déclaré à la chaîne de télévision CNN que de nombreuses personnes avaient été tuées. "Les corps sont emmenés dans des camions militaires", a-t-il déclaré de son lieu d'exil.
Au cours de la journée de lundi, des manifestants ont mis le feu à plusieurs autobus pour bloquer les militaires et une aile d'un bâtiment gouvernemental a été incendiée, dégageant une épaisse fumée noire dans le ciel de Bangkok.
Une personne a été tuée lors d'affrontements entre manifestants et habitants mécontents des manifestations, a déclaré à la télévision Satit Wongnongtaey, un membre du gouvernement.
Un hôpital a fait état d'une autre personne tuée par balle lors des manifestations.
BARRAGES ROUTIERS
L'Institut médical des Urgences a fait savoir que 94 personnes, parmi lesquelles des soldats, avaient été blessées dans les affrontements de lundi.
Les militaires ont fait mouvement dans la zone occupée depuis près de trois semaines par les "chemises rouges" de l'opposition près de Government House, le siège du gouvernement.
L'armée a aussi érigé des barrages routiers pour empêcher les manifestants présents dans d'autres quartiers de se rendre dans celui de Government House.
A la tombée de la nuit, plusieurs milliers de "chemises rouges" se trouvaient toujours dans le quartier Government House.
Les "chemises rouges" campent autour de Government House depuis le 26 mars. Plusieurs milliers d'entre eux se trouvent toujours sur place et le Premier ministre, qui a décrété dimanche l'état d'urgence dans la capitale, est apparu à la télévision pour les inviter à quitter les lieux en leur garantissant le libre passage.
Le général Songkitti Chakabakr, commandant en chef de l'armée, a déclaré à la télévision que le comité mis en place pour rétablir l'ordre voulait épuiser "tous les moyens pacifiques" pour ramener le calme mais se réservait le droit de recourir à la force si nécessaire.
Les heurts avaient commencé avant l'aube, quand l'armée avait chargé en tirant en l'air plusieurs centaines de manifestants qui bloquaient un carrefour stratégique de Bangkok, Din Daeng. La foule avait riposté par des jets de cocktails Molotov.
APPEL DE THAKSIN
Les soldats étaient intervenus à plusieurs reprises contre des groupes de manifestants afin de dégager le carrefour, qui commande l'accès au nord de la ville, alors que de nombreux habitants s'apprêtaient à partir pour les congés du Nouvel An thaï, qui s'étalent sur trois jours.
Les manifestants ont attaqué dimanche le siège du ministère de l'Intérieur et la voiture du Premier ministre.
Thaksin, qui est resté en contact téléphonique avec ses partisans, a déclaré que le moment était idéal pour se soulever contre le gouvernement.
Il a réitéré ses appels à une "révolution du peuple", ajoutant qu'il se tenait prêt à revenir en Thaïlande pour conduire le peuple contre un éventuel coup d'Etat.
La Thaïlande a connu dix-huit coups d'Etat depuis 1932.
Le pays ne parvient pas à sortir d'une spirale de violence depuis plusieurs mois, avec d'un côté les royalistes, l'armée et la bourgeoisie urbaine, de l'autre une population rurale qui regrette Thaksin, renversé par un putsch en 2006, et sa politique populiste.
A la fin de l'an dernier, les amis politiques de Thaksin étaient au pouvoir mais les manifestations incessantes des "chemises jaunes" royalistes, qui avaient occupé et bloqué les deux grands aéroports de Bangkok, avaient conduit au renversement du gouvernement.
Pour les "chemises rouges", Abhisit n'est arrivé au pouvoir en décembre qu'à la faveur de manoeuvres et de défections au Parlement orchestrées par l'armée.
Thaksin, de son exil, avait donné jusqu'au 8 avril au Premier ministre pour démissionner et organiser de nouvelles élections et les violences ont alors repris de plus belle.
Avec Vithoon Amorn, Kittipong Soonprasert, Panarat Thepgumpanat et Andrew Marshall, version française Jean-Stéphane Brosse, Guy Kerivel et Nicole Dupont



Au moins deux morts dans les affrontements à Bangkok
il y a 8 heures 52 min
Ambika Ahuja et Grant Peck
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Pour la première fois depuis le début de la crise entre les "chemises rouges" et le gouvernement en Thaïlande, deux personnes ont été tuées lundi à Bangkok dans de violents affrontements. Lire la suite l'article
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Plusieurs milliers de soldats tirant des coups de semonce et des gaz lacrymogènes ont repoussé dans la soirée les manifestants dans le quartier où ils ont installé leur campement, près des bureaux du Premier ministre, ce qui a provoqué des affrontements meurtriers avec des habitants du quartier excédés.
Toute la journée, des heurts avaient opposé les forces de l'ordre aux protestataires, qui exigent la démission du chef du gouvernement Abhisit Vejjajiva et le retour au pouvoir de Thaksin Shinawatra, renversé par l'armée en 2006. Plus d'une centaine de personnes ont également été blessées au cours des quelque douze heures qu'ont duré les batailles de rues.
A la tombée de la nuit, quelque 6.000 soldats déployés dans la capitale ont commencé à se diriger vers le siège du gouvernement, où les manifestants se sont installés depuis le 26 mars. Quelque 5.000 "chemises rouges" se sont rassemblées dans ce quartier.
Les magasins ont baissé leur rideau pour éviter les pillages, et les célébrations officielles du Nouvel An ont été annulées. Plus d'une douzaine de pays, parmi lesquels les Etats-Unis et la France, ont adressé des mises en garde à leurs ressortissants, les exhortant à éviter les voyages en Thaïlande et, pour ceux qui se trouvent déjà à Bangkok, à rester dans leurs hôtels et à l'écart des manifestations.
Les deux victimes de lundi ont été tuées sur un marché, a précisé le ministre Sathit Wongnongtoey. Le Dr Chatri Charoenchivakul, du Centre de coordination des secours Erawan, a précisé qu'il s'agissait d'hommes âgés de 19 et 53 ans. Il a ajouté qu'un total de 133 personnes avaient été blessées.
Plus tôt dans la journée, l'armée avait tiré en l'air et utilisé des gaz lacrymogènes pour disperser des manifestants qui bloquaient des rues. Le chef des forces armées a promis de rétablir la paix et l'ordre dans la ville.
Sur la place royale de Bangkok, une centaine de femmes se sont agenouillées devant les centaines de soldats et policiers en criant "Arrêtez-vous, frères, s'il vous plaît!" Certaines ont pris des militaires dans leurs bras. "Je me moque de mourir ici si cela signifie que nous devenons une vraie démocratie", a déclaré une manifestante de 46 ans, Tanyawalai Wongsuriyaneth. "Vous pouvez me tuer ici. Je ne suis pas ici pour causer des problèmes. Je veux juste mes droits."
Les protestataires exigent la démission d'Abhisit Vejjajiva, nommé il y a quatre mois, et veulent le retour au pouvoir de l'ex-Premier ministre Thaksin Shinawatra, renversé par les militaires en 2006. Ils accusent aussi l'élite du pays -l'armée, la justice et d'autres dirigeants non élus- de miner la démocratie en interférant dans la politique. Ils étaient 100.000 à Bangkok la semaine dernière.
Près du siège du gouvernement, Jatuporn Phromphan, l'un des meneurs, a exhorté la foule à ne pas céder devant les soldats. "Je vous en supplie, revenez et faites-leur face tous ensemble! Nous utiliserons des moyens pacifiques pour rester ici et faire cesser leur violence", a-t-il lancé.
Le chef des forces armées, le général Songkitti Jaggabatara, a déclaré à la télévision que les soldats utiliseraient "tous les moyens nécessaires pour mettre fin au chaos", mais auraient recours à leurs armes uniquement pour se défendre et pas "excessivement".
Samedi, le sommet des dirigeants de l'Asie du Sud-Est (ASEAN) à Pattaya a été annulé pour des raisons de sécurité, en raison des violentes manifestations organisées en marge de la réunion.
Abhisit Vejjajiva a demandé lundi aux manifestants de rentrer chez eux. "Tout le travail que je fais, ce n'est pas pour susciter la peur, mettre la pression ou faire du tort à un groupe de personnes. C'est un processus progressif pour rétablir l'ordre et arrêter la violence", a-t-il déclaré lors d'une intervention télévisée. AP







Deux personnes été tuées lundi à Bangkok lors des manifestations contre le Premier ministre, ont annoncé les autorités. Lire la suite l'article
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Une personne a d'abord été tuée à Bangkok lors de tirs entre des habitants et des manifestants exigeant la démission du Premier ministre. Les services de secours ont ensuite annoncé qu'une deuxième personne était morte.
La première victime a été tuée lors de tirs qui se sont produits autour d'un marché dans un quartier résidentiel de la capitale thaïlandaise, entre des habitants et des manifestants, a précisé le ministre Sathit Wongnongtoey, précisant que deux personnes avaient également été blessées.
Le Dr Chatri Charoenchivakul, du Centre de coordination des secours Erawan, a indiqué que la victime avait été atteinte à la poitrine.
Une étape a été franchie lundi dans la crise qui secoue actuellement la Thaïlande. Plus tôt dans la journée, des affrontements entre l'armée et des manifestants qui bloquaient les rues avaient déjà fait plus de 70 blessés. Les soldats ont notamment tiré en l'air et utilisé des gaz lacrymogènes.
Les protestataires exigent la démission du Premier ministre Abhisit Vejjajiva, nommé il y a quatre mois, et veulent le retour au pouvoir de l'ex-Premier ministre Thaksin Shinawatra, renversé par les militaires en 2006. Ils accusent aussi l'élite du pays -l'armée, la justice et d'autres dirigeants non élus- de miner la démocratie en interférant dans la politique. AP










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Les tirs se sont produits autour d'un marché dans un quartier résidentiel de la capitale thaïlandaise, entre des habitants et des manifestants, a précisé le ministre Sathit Wongnongtoey, précisant que deux personnes avaient également été blessées.
Le Dr Chatri Charoenchivakul, du Centre de coordination des secours Erawan, a indiqué que la victime avait été atteinte à la poitrine.
Une étape a été franchie lundi dans la crise qui secoue actuellement la Thaïlande. Plus tôt dans la journée, des affrontements entre l'armée et des manifestants qui bloquaient les rues avaient déjà fait plus de 70 blessés. Les soldats ont notamment tiré en l'air et utilisé des gaz lacrymogènes.
Les protestataires exigent la démission du Premier ministre Abhisit Vejjajiva, nommé il y a quatre mois, et veulent le retour au pouvoir de l'ex-Premier ministre Thaksin Shinawatra, renversé par les militaires en 2006. Ils accusent aussi l'élite du pays -l'armée, la justice et d'autres dirigeants non élus- de miner la démocratie en interférant dans la politique. AP













Le climat d'insurrection qui règne actuellement à Bangkok devrait également avoir des conséquences sur le tourisme en Thaïlande, une industrie capitale pour l'économie de ce pays déjà affaiblie par la crise mondiale. Lire la suite l'article
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Les affrontements entre opposants demandant la démission du Premier ministre Abhisit Vejjajiva ("chemises rouges") et les forces de l'ordre viennent en effet s'ajouter aux manifestations des partisans du roi ("chemises jaunes"), qui avaient occupé pendant plusieurs jours les deux principaux aéroports de Bangkok il y a cinq mois. Plusieurs dizaines de milliers de touristes avaient été bloqués en Thaïlande, et l'économie et à la réputation internationale de pays en avaient pâti.
Face à l'état d'urgence décrété à Bangkok et à la présence de dizaines de milliers de manifestants dans les rues, la France, les Etats-Unis, l'Australie, la Grande-Bretagne et la Corée du Sud ont mis en garde contre tout voyage en Thaïlande, et conseillé à leurs ressortissants déjà sur place de ne pas sortir.
Les principaux centres commerciaux de Bangkok étaient fermés lundi, tandis que les forces de l'ordre chargeaient les manifestants vêtus de rouge en signe de soutien à l'ancien Premier ministre Thaksin Shinawatra. De nombreux touristes pouvaient également être vus en train de quitter la ville en taxi en direction des aéroports.
"Il y a beaucoup d'annulations, et les gens à Bangkok veulent quitter la capitale", a déclaré Apichart Sankary, président de l'Association des agences de voyages thaïlandaises, ajoutant que de nombreux touristes préféraient partir dès maintenant, de peur que les aéroports ne soient de nouveau fermés.
Selon Kongkrit Hiranyakit, président du Conseil touristique de Thaïlande, le chaos actuel, combiné à la fermeture des deux aéroports il y a cinq mois, devrait entraîner une baisse d'un tiers des revenus du tourisme par rapport à l'année dernière, soit 200 milliards de bahts (4,2 milliards d'euros), les étrangers boudant le pays.
Une baisse de revenus qui pourrait à son tour conduire à la perte de 200.000 emplois dans les hôtels et d'autres entreprises liées au tourisme, industrie qui emploie directement environ deux millions de Thaïlandais. "C'est très grave", déclare Kongkrit Hiranyakit. "Je n'ai jamais rien vu de pareil."
Outre son impact sur le tourisme, le climat actuel ne devrait pas non plus manquer de décourager les entreprises étrangères d'investir en Thaïlande.
"Les nouvelles industries telles que l'automobile, les pièces détachées, les composants électroniques, et l'alimentation vont peut-être regarder vers d'autres pays", explique Santi Vilassakdanont, président de la Fédération des industries thaïlandaises, qui affirme recevoir de nombreux appels d'investisseurs étrangers essayant d'en savoir plus sur la situation. "Il est possible qu'elles changent de base de production", ajoute-t-il.
Des perspectives qui devraient fragiliser un peu plus l'économie thaïlandaise, la deuxième d'Asie du sud-est après l'Indonésie. La Banque mondiale a en effet récemment prédit que le PIB (produit intérieur brut) du pays se contracterait cette année de 2,7%, après avoir pourtant enregistré une croissance de 2,6% l'année dernière. AP




Une nouvelle étape a été franchie à Bangkok dans le bras de fer entre les "chemises rouges" et le gouvernement thaïlandais lundi. L'armée a tiré en l'air et utilisé des gaz lacrymogènes pour disperser des manifestants qui bloquaient les rues, dans des affrontements qui ont fait plus de 70 blessés dans la capitale. Lire la suite l'article
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Le chef des forces armées a promis de rétablir la paix et l'ordre dans la ville, où au moins 74 personnes auraient été blessées en ce jour de Nouvel An thaïlandais. Les accrochages ont duré une douzaine d'heures, soldats et manifestants jouant au chat et à la souris.
Sur la place royale de Bangkok, une centaine de femmes se sont agenouillées devant les centaines de soldats et policiers en criant "Arrêtez-vous, frères, s'il vous plaît!" Certaines ont pris des militaires dans leurs bras. "Je me moque de mourir ici si cela signifie que nous devenons une vraie démocratie", a déclaré une manifestante de 46 ans, Tanyawalai Wongsuriyaneth. "Vous pouvez me tuer ici. Je ne suis pas ici pour causer des problèmes. Je veux juste mes droits."
Les protestataires exigent la démission du Premier ministre Abhisit Vejjajiva, nommé il y a quatre mois, et veulent le retour au pouvoir de l'ex-Premier ministre Thaksin Shinawatra, renversé par les militaires en 2006. Ils accusent aussi l'élite du pays -l'armée, la justice et d'autres dirigeants non élus- de miner la démocratie en interférant dans la politique.
Lundi, ils étaient regroupés dans une demi-douzaine de lieux de Bangkok, notamment près des services du Premier ministre où des milliers de personnes ont installé un campement depuis le 26 mars, défiant l'état d'urgence décrété dimanche, qui interdit les rassemblements de plus de cinq personnes.
Près du siège du gouvernement, Jatuporn Phromphan, l'un des meneurs, a exhorté la foule à ne pas céder devant les soldats. "Je vous en supplie, revenez et faites-leur face tous ensemble! Nous utiliserons des moyens pacifiques pour rester ici et faire cesser leur violence", a-t-il lancé.
Les manifestants ont réquisitionné par la force des bus publics pour bloquer plusieurs intersections, ils ont incendié des pneus et des véhicules et envoyé deux bus, dont un en flammes, contre des lignes de soldats. Le bus a fait une embardée et a ricoché sur des arbres sur le côté de la route avant de s'arrêter. Il n'y a pas eu de blessés.
Le chef des forces armées, le général Songkitti Jaggabatara, a déclaré à la télévision que les soldats utiliseraient "tous les moyens nécessaires pour mettre fin au chaos", mais auraient recours à leurs armes uniquement pour se défendre et pas "excessivement".
Samedi, le sommet des dirigeants de l'Asie du Sud-Est (ASEAN) à Pattaya a été annulé pour des raisons de sécurité, en raison des violentes manifestations organisées en marge de la réunion.
Un porte-parole de l'armée, le colonel Sansern Kaewkamnerd, a affirmé lundi qu'en milieu d'après-midi, les militaires avaient dispersé les manifestants de plusieurs endroits stratégiques, notamment le Monument à la Victoire et deux carrefours importants. "Les balles qui ont été tirées sur la foule étaient des balles à blanc. Les têtes sont en papier, et ne font que du bruit. Nous les utilisons quand des manifestants foncent sur des soldats pour les repousser. Celles qui sont tirées en l'air sont de vraies balles", a expliqué le colonel Kaewkamnerd.
Le Parlement a nommé Abhisit Vejjajiva en décembre, après qu'un tribunal eut ordonné le retrait du précédent gouvernement pro-Thaksin, faisant état de fraudes lors des élections de 2007. Les partisans de M. Thaksin sont descendus dans les rues et leur nombre a atteint 100.000 à Bangkok la semaine dernière.
M. Abhisit a demandé lundi aux manifestants de rentrer chez eux. "Tout le travail que je fais, ce n'est pas pour susciter la peur, mettre la pression ou faire du tort à un groupe de personnes. C'est un processus progressif pour rétablir l'ordre et arrêter la violence", a-t-il déclaré lors d'une intervention télévisée.
Le porte-parole du gouvernement, Panitan Wattanayagorn, a déclaré pour sa part que "la situation en Thaïlande (était) de nouveau sous contrôle". AP



L'ambassade de France en Thaïlande "recommande vivement aux ressortissants français de rester à leur domicile ou à leur hôtel jusqu'à ce que la situation soit clarifiée". Elle souligne toutefois dans un communiqué publié lundi qu'il n'y a "pas de menace directe pour les ressortissants étrangers". Lire la suite l'article
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Paris conseille "fortement (...) de reporter les voyages non indispensables à Bangkok, jusqu'à clarification de la situation". Dans le reste du pays, l'ambassade appelle les Français à éviter les lieux de manifestations dans les capitales des différentes provinces du pays.
Par ailleurs, les Affaires étrangères notent que la situation reste tendue autour du temple de Preah Vihear, à la frontière entre le Cambodge et la Thaïlande. "Il est donc recommandé aux voyageurs de surseoir à tout déplacement autour de ce site." AP




L'armée thaïlandaise a chargé lundi plusieurs centaines de manifestants antigouvernementaux bloquant un carrefour stratégique de Bangkok en tirant des coups en feu en l'air auxquels la foule a répondu par des jets de cocktail Molotov, rapportent des témoins. Lire la suite l'article
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Les incidents se sont produits avant l'aube à l'intersection de Din Daeng, la plus grande de la capitale, où la tension demeurait vive en début de matinée.
Le directeur du centre médical de Bangkok a fait état d'au moins 77 blessés, dont 19 pris en charge par les hôpitaux. Quatre personnes présentent des blessures par balles - deux civils et deux militaires.
Les soldats sont intervenus à plusieurs reprises contre des groupes de manifestants afin de dégager le carrefour, qui commande l'accès au nord de la ville, alors que de nombreux habitants s'apprêtent à partir pour les congés du Nouvel An thaïlandais, qui s'étalent sur trois jours.
Le Premier ministre Abhisit Vejjajiva a déclaré dimanche l'état d'urgence à Bangkok face à l'ampleur des manifestations menées depuis des jours par les "chemises rouges", des partisans de l'ancien Premier ministre en exil Thaksin Shinawatra qui réclament sa démission et des élections anticipées.
Le colonel Sansern Kaewkamnerd, porte-parole de l'armée, a assuré que des soldats avaient appelé par haut-parleur les manifestants à débloquer le carrefour qu'ils occupent depuis plusieurs jours, mais que ces derniers avaient refusé.
Vers 9h00 (02h00 GMT), les deux camps continuaient à se faire face dans une atmosphère très tendue.
Des canons à eau ont été acheminés sur les lieux par les forces de l'ordre alors que des manifestants ont aspergé d'essence la chaussée, en menaçant d'y mettre le feu en cas d'intervention de l'armée, a déclaré un journaliste de Reuters.
20.000 MANIFESTANTS
Le carrefour était sillonné par les ambulances et les camions de pompiers. Des policiers à motocyclette faisaient la navette entre militaires et manifestants en jouant le rôle de médiateurs .
"Nous ne partirons pas. Nous voulons une vraie démocratie", a déclaré un partisan de Thaksin. Les manifestants ont pris six autobus dont ils se sont servis pour créer un barrage .
A quatre kilomètres environ du carrefour, environ 20.000 "chemises rouges" étaient toujours regroupées devant le siège du gouvernement, où les partisans de Thaksin manifestent depuis près de trois semaines pour réclamer la démission d'Abhisit.
Plusieurs dizaines d'entre eux ont pris place à bord d'autobus pour rejoindre le carrefour Din Daeng .
Les "chemises rouges" estiment qu'Abhisit n'est arrivé au pouvoir en décembre dernier qu'à la faveur de défections parlementaires orchestrées par l'armée.
Les manifestants antigouvernementaux ont attaqué dimanche le siège du ministère de l'Intérieur et la voiture du Premier ministre. La veille, ils avaient contraint les autorités à annuler un sommet de seize Etats d'Asie et d'Océanie à Pattaya, une cité balnéaire située au sud de Bangkok, en envahissant le lieu de la réunion dont certains dirigeants ont dû être évacués par hélicoptère.
Thaksin, qui est resté en contact téléphonique toute la nuit avec ses partisans, a déclaré que le moment était idéal pour se soulever contre le gouvernement.
Il a réitéré ses appels à une "révolution du peuple", ajoutant qu'il se tenait prêt à revenir en Thaïlande pour conduire le peuple contre un éventuel coup d'Etat.
La Thaïlande a connu 18 coups d'Etat depuis 1932 et un nouveau putsch pourrait survenir en cas d'effusion de sang dans les rues.
Avec Alan Raybould, John Ruwitch, Kittipong Soonprasert, version française Jean-Stéphane Brosse



Les Thaïlandais ne savent plus qui gouverne leur pays, quand les rues de la capitale Bangkok sont en état d'insurrection. Lire la suite l'article
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En face du principal centre commercial de la ville, dimanche, des manifestants anti-gouvernement dansaient sur deux véhicules armés de transport de troupes qu'ils avaient forcé à s'arrêter, agitant des drapeaux et criant "démocratie". Les manifestants en chemises rouges ont formé une chaîne humaine autour des véhicules de sécurité avant de demander aux militaires de leur remettre les clés. Les forces de l'ordre ont finalement pu échapper à la foule quand elle a desserré son étreinte autour du transport de troupe.
Les véhicules de police abandonnés sont nombreux dans les rues de la capitale qui a répondu à un appel à la révolution de l'ancien dirigeant Thaksin Shinawatra.
Soixante-dix personnes au moins ont été blessées de part et d'autre lorsque des manifestants opposés au gouvernement thaïlandais ont affronté des militaires dans les premières heures de la soirée de lundi à Bangkok, la capitale, d'après le bilan réalisé par un centre de secours d'urgence.
Les militaires ont tiré des centaines de rouleaux de balles de fusil automatique M-16 et utilisé des gaz lacrymogènes pour dégager l'intersection encombrée par des manifestants qui leur jetaient des pierres et des bombes incendiaires. Les blessés ont été transportés dans quatre hôpitaux, a indiqué le centre de coordination des secours d'Erawan. Les militaires ont ensuite baissé les bras, se contentant d'assister aux événements en spectateurs.
Cette échauffourée était le premier affrontement sérieux entre les "chemises rouges", demandant le départ du Premier ministre, et les forces de l'ordre depuis le début des manifestations la semaine dernière. De nombreuses rues de la capitale étaient occupées dimanche par les partisans du premier ministre déchu Thaksin Shinawatra, et la manifestation a dégénéré quand les "chemises rouges" ont frappé furieusement les véhicules transportant le Premier ministre Abhisit Vejjajiva et sa suite. Il venait de proclamer l'état d'urgence.
Une séquence télévisée de la scène montre des personnes blessées emportées tandis que des soldats en tenue de combat complète sécurisaient le secteur, un carrefour de Bangkok. L'intersection de Ding Daeng où ont eu lieu les accrochages se situe sur la principale autoroute menant au nord de la capitale thaïlandaise.
L'incident reste un cas isolé, et il a eu lieu à plusieurs kilomètres du principal attroupement des manifestants, rassemblés autour des bureaux du Premier ministre.
A l'hôtel Century Park voisin, les touristes étrangers se jetaient dans les taxis en direction de l'aéroport international.
Toutefois, on s'interroge maintenant sur la rupture de la sécurité intervenue samedi autour du sommet de l'ASEAN. "Etait-elle due à une rupture de la chaîne de commandement, à des divisions au sein de l'armée ou était-ce une volonté cynique d'accepter le risque d'être humilié afin d'avoir un prétexte pour enclencher la répression contre les chemises rouges" se demande Michael Montesano, chercheur à l'Institut d'Etudes sud-est asiatiques de Singapour. AP




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En face du principal centre commercial de la ville, dimanche, des manifestants anti-gouvernement dansait sur deux véhicules armés de transport de troupes qu'ils avaient forcé à s'arrêter, agitant des drapeaux et criant "démocratie". Les manifestants en chemises rouges ont formé une chaîne humaine autour des véhicules de sécurité avant de demander aux militaires transportés de leur remettre les clés. Les forces de l'ordre ont finalement pu échapper à la foule quand elle a desserré son étreinte autour du transport de troupe.
Les véhicules de police abandonnés sont nombreux dans les rues de la capitale qui a répondu à un appel à la révolution de l'ancien dirigeant Thaksin Shinawatra.
Quarante-neuf personnes au moins ont été blessées lorsque des manifestants opposés au gouvernement thaïlandais ont affronté des militaires dans les premières heures de la soirée de lundi à Bangkok, la capitale, d'après le bilan réalisé par un centre de secours d'urgence.
Les militaires ont tiré des centaines de rouleaux de balles de fusil automatique M-16 et utilisé des gaz lacrymogènes pour dégager l'intersection encombrée par des manifestants qui leur jetaient des pierres. Les blessés de part et d'autres ont été transportés dans quatre hôpitaux, a indiqué le centre de coordination des secours d'Erawan. Les militaires ont ensuite baissé les bras, se contentant d'assister aux événements en spectateurs.
Cette échauffourée était le premier affrontement sérieux entre les "chemises rouges", demandant le départ du Premier ministre, et les forces de l'ordre depuis le début des manifestations la semaine dernière. De nombreuses rues de la capitale étaient occupées dimanche par les partisans du premier ministre déchu Thaksin Shinawatra, et la manifestation a dégénéré quand les "chemises rouges" ont frappé furieusement les véhicules transportant le Premier ministre Abhisit Vejjajiva et sa suite. Il venait de proclamer l'état d'urgence.
Une séquence télévisée de la scène montre des personnes blessées emportées tandis que des soldats en tenue de combat complète sécurisaient le secteur, un carrefour de Bangkok. L'intersection de Ding Daeng où ont eu lieu les accrochages se situe sur la principale autoroute menant au nord de la capitale thaïlandaise.
L'incident reste un cas isolé, et il a eu lieu à plusieurs kilomètres du principal attroupement des manifestants, rassemblés autour des bureaux du Premier ministre.
Toutefois, on s'interroge maintenant sur la rupture de la sécurité intervenue samedi autour du sommet de l'ASEAN. "Etait-elle due à une rupture de la chaîne de commandement, à des divisions au sein de l'armée ou était-ce une volonté cynique d'accepter le risque d'être humilié afin d'avoir un prétexte pour enclencher la répression contre les chemises rouges" se demande Michael Montesano, chercheur à l'Institut d'Etudes sud-est asiatiques de Singapour. AP




Quarante-neuf personnes ont été blessées lorsque des manifestants opposés au gouvernement thaïlandais ont affronté des militaires dans les premières heures de la soirée de lundi à Bangkok, la capitale, d'après le bilan réalisé par un centre de secours d'urgence. Lire la suite l'article
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Discussion: Grèves
Cette échauffourée était le premier affrontement sérieux entre les "chemises rouges", demandant le départ du Premier ministre, et les forces de l'ordre depuis le début des manifestations la semaine dernière.
Les détails de l'incident manquaient initialement, mais une séquence télévisée de la scène montre des personnes blessées emportées tandis que des soldats en tenue de combat complète sécurisaient le secteur, un carrefour de Bangkok. L'intersection de Ding Daeng où ont eu lieu les accrochages se situe sur la principale autoroute menant au nord de la capitale thaïlandaise.
L'incident reste un cas isolé, et il a eu lieu à plusieurs kilomètres du principal attroupement des manifestants, rassemblés autour des bureaux du premier ministre. AP



Plusieurs personnes ont été blessées lorsque des manifestants opposés au gouvernement thaïlandais ont affronté des militaires dans les premières heures de la soirée de lundi à Bangkok, la capitale. Lire la suite l'article
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Cette échauffourée est le premier affrontement sérieux entre les "chemises rouges", demandant le départ du Premier ministre, et les forces de l'ordre depuis le début des manifestations la semaine dernière.
Les détails de l'incident manquaient initialement, mais une séquence télévisée de la scène montre des personnes blessées emportées tandis que des soldats en tenue de combat complète sécurisaient le secteur, un carrefour de Bangkok. L'intersection de Ding Daeng où ont eu lieu les accrochages se situe sur la principale autoroute menant au nord de la capitale thaïlandaise.
L'incident reste un cas isolé, et il a eu lieu à plusieurs kilomètres du principal attroupement des manifestants, rassemblés autour des bureaux du premier ministre. AP

Friday, April 10, 2009

พวกเสื้อแดงตีกับพวกเสื้อน้ำเงินที่พัทยา


พวกเสื้อแดงปิดถนนมที่อนุสาวรีย์ไปเมื่อวันก่อน

วันนี้ไปก่อเรื่องที่สถานที่จัดประชุมอาเซียน


Blue-shirted people form line to protect the entrance to Royal Cliff Beach Resort Hotel Saturday morning to prevent red-shirted people from disrupting Asean + dialogue partners summit. A clash later occurred between the two sides.
The postponement was announced live on TV by the acting government spokesman, Panithan Watanayagorn."At this moment the Asean-China summit scheduled at 9 a.m. has been delayed and the other meetings could be postponed accordingly," he said.Few protesters minor injured in a clash in Pattaya Saturday morning when the Asean summit with dialogue partners was about to begin. "The government is investigating the incident," Panithan told an urgent press conference.At 8:40 am, the red-shirted protesters armed with giant firecrackers, Molotov cocktails, sling shots and batons, battled with local people who formed a line to protect the venue of Asean +6 and Asean + 3 summits.Government sponsored blue shirted men seen confronted with the red-shirted protesters before the clash.Spokesman Panithan rejected the connection with the blue shirted men saying they are simply ordinary people who wanted to see the summit proceed smoothly. They showed up to prevent the red shirted protesters from disrupting the summit, he said.The government was investigating the presence of the blue shirted men and they could be arrested if committed anything illegal, he said."We also concern the safety of the leaders and the people including the protesters. We are working hard to control the situation," Panithan said.The Foreign Ministry's spokesman Tharit Charungvat, said all delegates are not the targets of the protesters. "The protesters want to humiliate the government," he said.The red shirt protesters under the umbrella of the Democratic Alliance Against Democracy (DAAD) demanded Prime Minister Abhisit Vejjajiva and some members of the Privy Council to step down. They claimed the blue shirt men hurt them.Reporters saw the outnumbered blue-shirted local people was scattered and ran for cover when the red-shirted people attacked them.Several explosion sounds of firecrackers were heard and the red-shirted people were seen as firing slingshots with bolts at the blue-shirted people who tried formed a line in front of the Royal Cliff Beach Resort Hotel.The red-shirted people formed a line and kept advancing until the two sides stood confronting less than one metre apart and the clash broke out.The red-shirted protesters were seen carrying Molotov cocktails but none had been thrown at the other side yet.Terrified local residents closed their houses and many were seen weeping with fear.On Friday, the red-shirted leaders in Bangkok recruited the protesters to be deployed to Pattaya to fight against the blue-shirted ones.About 10,000 red-shirted protesters arrived at Pattaya in over 500 taxis, 20 buses and some six-wheel trucks, motorcycles and private cars.They reached the Phet Trakul Road where a group of red-shirted people was demonstrating at about 11:50 pm.At 7 am, about 100 red-shirted protesters and 30 taxis blocked the exit of Dusit Thani Pattaya Hotel to try to prevent the Chinese prime minister, Japanese prime minister and South Korean president to leave for a summit with Asean leaders.
THE NATION